Le chauffage collectif : comment ça marche ?

Depuis quelques années déjà, l’usage d’un chauffage collectif est impératif dans les immeubles constitués de plusieurs appartements. Ce système offre plusieurs avantages pour les habitants parce que cela permet d’éviter l’encombrement des appareils de chauffage dans les logements. Aussi, ils ne sont pas obligés de partager les frais de panne. Toutefois, des idées reçues affirment qu’il s’agit d’un système considéré comme étant un gouffre financier en raison des diverses dépenses collectives. C’est ce que nous allons élucider dans cette rubrique.

Mode de fonctionnement du chauffage collectif

Dans les immeubles de copropriétés, l’utilisation d’un chauffage collectif est très courante. Mais afin d’éviter les conflits reliés aux frais de l’utilisation, il convient d’effectuer correctement la répartition. Généralement, la chaufferie est située au sous-sol et elle est pourvue de plusieurs générateurs de chaleur. Il peut y avoir une chaudière et une pompe à chaleur qui produit également de l’eau chaude sanitaire dans la majorité des cas.

Par la suite, la distribution de chaleur dans chaque logement peut se faire par plusieurs façons. La solution la plus utilisée utilise un réseau de distribution bitube. Avec cette option, le circuit de chauffage fait circuler l’eau chaude de la chaudière vers les émetteurs de chaque appartement. Il y a également le réseau de distribution monotube. Ce système est surtout utilisé dans les anciens bâtiments, mais actuellement, il est progressivement remplacé par des modes de distribution plus performants. Ici, les émetteurs sont alimentés en série. En outre, il y a aussi le chauffage individuel centralisé qui permet d’individualiser la distribution de chauffage de chaque logement.

Chaque logement peut disposer du type d’émetteur qui convient aux besoins des occupants. Ainsi, si certains optent pour des radiateurs haute température en fonte, d’autres choisissent des radiateurs basse température et planchers chauffants, plus performants.

Consommations et frais individuels

Le flou entourant la consommation individuelle est l’un des aprioris du chauffage collectif. Effectivement, beaucoup redoutent le fait que leurs factures ne correspondent pas à leurs consommations réelles. Il existe donc des moyens efficaces qui permettent de comptabiliser les frais relatifs aux consommations. Cela peut se faire par des répartiteurs électriques qui sont des appareils fixés sur chaque radiateur. Avec ce dispositif, les informations correspondant à la consommation seront relevées de l’extérieur via un signal radio. Un compteur d’énergie thermique placé à l’entrée permet aussi de relever la consommation chauffage de chaque logement.

C’est à partir de ces données que la facture peut être établie, mais cette dernière est encore composée de plusieurs consommations. En premier, il y a la consommation personnelle de chauffage qui représente environ 70 % de la facture. Puis, il y a les frais communs à tout l’immeuble qui compose les 30 % restant.

S’agissant de la gestion du chauffage, il revient entièrement aux propriétaires de l’immeuble. L’établissement de la facture est également pris en charge par ces mêmes personnes. Puis, en cas de panne, c’est à elles de faire appel à un chauffagiste pour effectuer la réparation. Et cela doit se faire dans un bref délai parce que les logements doivent toujours être chauffés.